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Paysage intérieur- Toucher de son ombre

Toucher de son ombre
ceramic installation, Vue d'exposition Beyond...Centre culturel Coréenne, Bruxelles, 2014
 

Paysage intérieure - Toucher de son ombre

La première œuvre de la série Paysage intérieure est « Toucher de son ombre ». Cette sculpture céramique montre la tête couronnée d’une femme aux cheveux noirs, posée sur un support céramique, lui-même placé sur une table en bois. La figure de la femme est faite de l’émail transparent qui s’écoule. Ses yeux, son nez et sa bouche sont faiblement dessinés par un pinceau, comme si on caressait le visage pour consoler cette femme Ou peut-être ne s’agit-il pas d’un dessin mais d’une trace que l’artiste a laissée voir après avoir répété la même action de dessiner sur la surface céramique, puis effacer ce qui a été dessiné. Ce visage est une blessure rouge et claire. Que pense-t-elle ? Cette femme regarde de haut les fleurs dispersées par terre. Ces êtres végétaux vivants sont en train de se transformer en minéraux. Les fleurs, semble-t-il, ont dévoré leur ombre noire. L’intérieur des pétales est rudement peint en rouge, alors que leur extérieur est sombre. 

Baek Ki-young, Responsable de recherche au Musée d’Art de la Ville de Séoul
/Traduction du coréen par Koo Moduk 2017 dans La Chose silencieuse : un monastère céramique plongé dans ses pensées


> 침묵하는 쇼즈(Chose) : 상념에 잠긴 세라믹 수도원

Il ne restera plus, 
pour connaître à fond la grandeur du mystère qui nous conduit, la nuit de certitude 
qui nous fond, nous annihile, nous égare et nous ravit, qu’à connaître la douleur infinie d’une séparation après s’être connus depuis trois jours.
Il ne restera plus qu’à connaître
le vide immense que laissera son absence.



Odilon Redon,
A SOI-MËME, Journal (1867-1915)

Non titré
collection musée Ariana, 2013
 

esquisse en terre cuite pour l'installation 'face à l'immortalité'
collection ENSAV la Cambre (pièce droite), 2015
 

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